Exercice Sea Ranger 2

Les Rangers canadiens du 4e Groupe de patrouille des Rangers canadiens reçoivent un briefing sur les opérations dans le cadre de l’exercice Sea Ranger 2. Photo :  Matelot de 3e classe Jordan Schilstra, technicien en imagerie, base des Forces canadiennes Esquimalt.

Le Ranger canadien Tracy Guenard, 
4e groupe de patrouille des Rangers canadiens 

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Le 4e Groupe de patrouilles de Rangers canadiens et la MRC effectuent un exercice d’intervention d’urgence

Dans une démonstration de collaboration, d’interopérabilité et d’engagement envers la résilience des communautés, le 4e Groupe de patrouille des Rangers canadiens (4 GPRC) a uni ses forces à celles de la Marine royale canadienne (MRC) pour un exercice de simulation d’intervention en cas de tremblement de terre.

L’exercice Sea Ranger 2, qui s’est déroulé du 23 au 25 septembre, a simulé un tremblement de terre de magnitude 7,2 juste au nord de Port Hardy, en Colombie-Britannique, et visait à améliorer la réponse des Forces armées canadiennes aux catastrophes naturelles dans les communautés maritimes éloignées autour d’Alert Bay et de l’archipel de Broughton. Grâce à cet exercice, le 4 GPRC et la MRC ont pu démontrer la capacité des militaires à soutenir le Canada lors de catastrophes naturelles.

Les autorités locales étant débordées à la suite de l’exercice de simulation de réponse à un tremblement de terre, les Rangers canadiens ont démontré une approche proactive de la gestion des urgences et ont renforcé le rôle de l’armée en tant qu’acteur clé dans les efforts humanitaires sur l’île de Vancouver et ses environs. L’exercice a mis l’accent sur l’état de préparation des militaires pour les opérations nationales et sur l’importance d’entretenir des relations solides avec les communautés qu’ils servent.

Au cours de l’exercice, le 4 GPRC s’est attaché à renforcer ses compétences en matière de recherche et de sauvetage, de premiers secours en milieu sauvage, d’évaluation des dommages, de gestion des zones sinistrées et de lutte contre les prédateurs grâce à divers exercices réalistes fondés sur des scénarios. Ils ont également montré leur capacité à évaluer les risques et les infrastructures endommagées, ainsi qu’à construire des structures pour renforcer les bâtiments qui s’effondrent tout en s’occupant du personnel blessé.

L’équipe de la Marine qui a aidé à transporter 4 membres du CRPG pendant l’Ex Sea Ranger 2 était composée de membres de l’Unité de formation des patrouilleurs et d’autres marins de la BFC Esquimalt. Leur expertise collective s’est avérée cruciale pour le transport des 4 membres du CRPG vers les zones touchées et pour la mise en place de stratégies d’intervention d’urgence adéquates. Ces stratégies sont cruciales dans les endroits isolés où l’accès immédiat aux ressources et au soutien peut faire défaut en cas de crise.

« Travailler aux côtés des Rangers canadiens de la Colombie-Britannique ouvre de nouvelles portes à la collaboration et à la formation, en utilisant les forces uniques de la MRC et des Rangers canadiens pour libérer le potentiel inexploité de ces régions éloignées », a déclaré le Capitaine de frégate Vincent Pellerin, commandant/commandant de l’embarcation de patrouille Grizzly, qui a dirigé les efforts de la MRC pendant cet exercice.

Au fil de l’exercice, l’accent mis sur l’engagement communautaire est resté au premier plan, tout comme la collaboration entre le 4 GPRC et la Marine, a expliqué le commandant Geoffrey Robinson, commandant de la compagnie A du 4 GPRC, qui a dirigé les Rangers canadiens pendant l’exercice.

« L’exercice Sea Ranger 2 a dépassé toutes les attentes et s’est avéré inestimable en créant une opportunité pour le 4e groupe de patrouille des Rangers canadiens et la MRC de travailler en collaboration en réponse à une catastrophe naturelle due à un tsunami affectant des villages côtiers éloignés », a-t-il déclaré. « Les Rangers canadiens et les marins ont quitté l’exercice en appréciant grandement l’expertise de chacun et se réjouissent à l’idée de travailler ensemble lors de futurs exercices ou opérations.

En impliquant activement les résidents et en favorisant la compréhension mutuelle, le 4 GPRC et la MRC ne se préparent pas seulement à d’éventuelles situations d’urgence, mais construisent une base de confiance et de coopération qui profitera à tous pour les années à venir.

Dans un monde où les catastrophes naturelles peuvent frapper sans avertissement, le partenariat entre le 4 CRPG et la marine illustre l’engagement à protéger et à soutenir les communautés éloignées, en veillant à ce qu’elles ne soient pas laissées seules face aux défis. Ensemble, ils se tiennent prêts à répondre, à servir et à renforcer les liens qui les unissent aux communautés de la Colombie-Britannique.

Des Rangers canadiens du 4e Groupe de patrouille des Rangers canadiens aident à l’amarrage du navire-école Grizzly à Port McNeil, en Colombie-Britannique. Photo : Capt Keun Kang, officier/officière des affaires publiques, 4e Groupe de patrouille des Rangers canadiens