
Une rencontre royale
[caption id="attachment_35251" align="aligncenter" width="595"] Jackie Carlé, directrice exécutive du Centre de ressources pour les familles des militaires d’Esquimalt (CRFM), a présenté Son Altesse Royale, la princesse Anne, au personnel, au conseil d’administration et aux familles du CRFM lors de la visite de Son Altesse Royale à Victoria en mai. Photo fournie[/caption] Kate Bandura, Rédacteur en chef de Lookout — En présence de Son Altesse Royale, je n’ai pu m’empêcher de me remémorer la première fois que je l’ai rencontrée, il y a une dizaine d’années. Par une fraîche matinée du jour du Souvenir, j’ai eu le privilège d’escorter la princesse Anne au Monument commémoratif de guerre du Canada, à Ottawa, dans son cortège de couleurs. Cette journée a été marquée par un profond sentiment de crainte et de formalité, caractéristique d’un jeune cadet de la marine issu d’une famille d’immigrants rencontrant la royauté pour la première fois. L’écart entre un cadet et une princesse était énorme. Dix ans plus tard, je me retrouve dans un contexte remarquablement différent et pourtant très similaire. Cette fois-ci, il s’agissait d’une réunion intime avec le Centre de ressources pour les familles des militaires d’Esquimalt (EMFRC), où la visite de la princesse Anne n’était pas un simple événement formel, mais une interaction profondément personnelle. La salle bourdonnait d’enthousiasme et de respect mutuel, ce qui témoigne des valeurs communes de dévouement, de service et de communauté entre la famille royale et la communauté militaire. Ce fut une démonstration puissante de la façon dont la famille royale comprend et apprécie les sacrifices et les contributions de nos militaires. Alors que ma précédente rencontre m’avait donné l’impression d’une figure lointaine, presque mythique, aujourd’hui, la princesse Anne m’a semblé accessible et engageante. Cette transformation n’est pas seulement le reflet de ma propre évolution, mais aussi de la...