Semaine de sensibilisation à la sécurité

Sgt Paul Hare 
Military Police Unit Esquimalt 

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Restez vigilants, restez en sécurité : la sécurité au quotidien

Alors qu’une nouvelle année s’ouvre à nous, nous nous retrouvons une fois de plus à l’occasion de la Semaine de sensibilisation à la sécurité, qui se déroulera du 10 au 14 février.  C’est à cette période de l’année que nous renforçons la nécessité de la sécurité pour la communauté de la défense. Le respect et la mise en œuvre des politiques et directives de sécurité sont essentiels à tout programme de sécurité.

Le thème de la semaine de sensibilisation à la sécurité de cette année est “Stay Sharp, Stay Safe : La sécurité au quotidien.  En tant qu’officier de police, la première chose qui me vient instinctivement à l’esprit lorsque j’envisage le thème de cette année est la complaisance.  Dans la profession policière, il est dangereux d’aborder une activité de routine, telle qu’un contrôle routier, avec complaisance, car cette interaction peut devenir loin d’être routinière en un instant. Il en va de même pour le programme de sécurité d’une organisation.  Lorsque l’on s’installe dans une routine quotidienne répétitive, il est courant de prendre des raccourcis ou de s’écarter pour des raisons de commodité.  Ce faisant, on annule la force du programme de sécurité établi et on crée une vulnérabilité exploitable qui pourrait causer des problèmes de sûreté ou de sécurité. 

La question qui se pose alors est de savoir comment rester vigilant et se comporter de manière à renforcer les politiques et les procédures de sécurité, au lieu de les entraver.

Références d’accès à la sécurité

Nous sommes tous conscients de l’obligation de présenter et d’afficher de manière visible les badges de sécurité autorisés lorsque nous nous trouvons dans une zone de sécurité ou dans d’autres zones de surveillance renforcée afin de prévenir les situations d’accès non autorisé.  Toutefois, il est tout aussi important de veiller à ce que ces mêmes badges de sécurité soient dissimulés et gardés hors de vue lorsque l’on se trouve dans la zone d’accueil ou la zone publique.  Cela empêche le public et les parties non autorisées de voir ou de capturer des images des insignes de sécurité exclusifs des Forces canadiennes et du personnel autorisé à y accéder.

Barrières de sécurité physique

Une fois que vous vous trouvez dans une zone restreinte, les barrières de sécurité physiques peuvent ne pas suffire à empêcher les personnes non autorisées d’y pénétrer.  Il est arrivé que des portes de sécurité supplémentaires situées à l’intérieur d’une zone soient coincées ou maintenues ouvertes pour des raisons de commodité. La redondance est souvent incorporée à dessein dans un programme de sécurité pour des raisons de sécurité, pour ralentir et empêcher la pénétration dans une zone particulière, ou pour permettre au personnel de sécurité de réagir suffisamment vite en cas d’incursion.  La suppression intentionnelle de ces barrières annule cette approche stratifiée de la protection. Ces barrières de sécurité ne doivent jamais être contournées pour des raisons de commodité.

Conscience de la situation

Rester vigilant, c’est aussi être attentif à son environnement. Le travail de bureau peut souvent durer de longues heures. Pour rester productif et plein d’énergie, les pauses sont essentielles à un mode de vie sain.  Au cours de ces pauses, nous croisons souvent des collègues. Il est important d’être attentif lorsque l’on se trouve dans un lieu accessible au public. Quel que soit le contenu ou le contexte de votre conversation, une information peut toujours être précieuse pour quelqu’un. Soyez conscient de votre environnement et évitez d’avoir des conversations professionnelles en dehors du bureau ou en présence de personnes non désirées.

Le fait d’être attentif et de mettre en œuvre ces mesures et pratiques de sécurité simples permettra à nos comportements quotidiens de rester axés sur la sécurité. Restez vigilants afin d’éviter tout incident de sécurité involontaire.

 

Cinq minutes sur la sellette : l’interrogatoire inversé

L’adjudant Graham Steel s’est entretenu avec le sergent Paul Hare pour répondre à vos questions les plus brûlantes concernant la sécurité de la base :

Q : Quelles pratiques de sécurité sont en place ou ont été mises en œuvre par l’unité de police militaire d’Esquimalt (UPM(E)) à la suite des changements survenus aux portes Naden ?

La MPU(E) a renforcé sa présence et ses patrouilles à Naden, y compris des contrôles d’identité aléatoires et périodiques à la porte de Naden tout au long de la journée.  Les visiteurs et les employés sont toujours soumis au Règlement sur les zones d’accès contrôlé de la défense (DCAAR) et au Règlement sur l’inspection et la fouille de la défense (ISDR) lorsqu’ils se trouvent dans des établissements de la défense. Nous demandons au personnel militaire d’être plus vigilant et observateur lorsqu’il est au travail et d’interpeller ou de signaler toute activité inhabituelle dont il est témoin.  Les pratiques et politiques de sécurité au niveau de l’unité sont toujours en place, et nous continuerons à protéger et à sécuriser les personnes, les informations et les biens sur la base.

Q : Avec l’augmentation actuelle de l’accessibilité et de la popularité de la possession et de l’utilisation des drones aériens, quelle est la position officielle concernant leur utilisation sur la propriété de la Défense ?

Cette question devient de plus en plus importante et préoccupante pour les FAC. La politique officielle stipule que toute utilisation non programmée et non opérationnelle d’un véhicule aérien sans pilote (UAV) ou d’un drone est interdite à l’intérieur de la propriété géographique de la BFC Esquimalt.

Q : Quelles mesures doit-on prendre si l’on est témoin ou si l’on observe l’utilisation d’un drone sur la propriété de la BFC Esquimalt ou dans ses environs ?

Le plus important est de ne pas tarder à signaler cet incident à l’UPM(E), car c’est ainsi que l’on aura le plus de chances de localiser l’opérateur et de prendre les mesures qui s’imposent. Il est utile de fournir des informations précieuses, notamment la zone de la base dans laquelle l’appareil a été observé, la manière dont il a été utilisé, la direction du déplacement et la description du drone.  Pour éviter les rapports inutiles, les membres devraient consulter régulièrement le tableau d’affichage et la page d’accueil des FMAR(P), car tous les événements relatifs à l’utilisation prochaine d’un drone opérationnel y sont affichés et complétés par les lieux et les heures où ils seront déployés dans le cadre d’activités opérationnelles.

Q : Quelles sont les meilleures pratiques en matière de sécurité sur le lieu de travail ?

Avant tout, familiarisez-vous avec les ordres de sécurité de votre unité, qui vous fourniront des informations spécifiques sur la sécurité dans le cadre de votre travail quotidien et de votre environnement. Familiarisez-vous avec les sorties de secours les plus proches et les différentes façons d’évacuer votre bureau. Connaître la zone de rassemblement spécifique de votre unité en cas d’évacuation. Soyez attentif et conscient des stations d’alarme incendie les plus proches et des extincteurs placés dans les locaux de votre unité ou dans vos bureaux.  S’il est nécessaire de s’abriter sur place en raison d’une situation potentiellement dangereuse, sachez quel est l’espace clos le plus proche où vous pouvez vous rendre et que vous pouvez sécuriser de manière adéquate pour vous protéger.

Q : Mon habilitation de sécurité approuvée (fiabilité/secret/très secret) est-elle indéfinie ou expire-t-elle ?

Le plus haut niveau d’habilitation de sécurité que vous recevez est valable une fois délivré et n’expire pas. Même si vous avez reçu un niveau d’habilitation de sécurité, la politique veut qu’il soit mis à jour et renouvelé à une fréquence prescrite. Cette fréquence varie en fonction du niveau d’habilitation, le niveau secret devant être révisé tous les dix ans et le niveau très secret devant être réévalué tous les cinq ans. En dehors de ces périodes prescrites, il incombe au membre d’informer son USS en cas de changement significatif de sa situation personnelle ayant eu un impact sur sa vie privée.  Il peut s’agir, par exemple, d’un divorce, de difficultés financières importantes ou d’une consommation de drogues.

 

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