La famille au 443e Escadron d’hélicoptères maritimes
By Lookout Production on Oct 11, 2024 with Comments 0
Paul Dagonese,
Personnel de la vigie
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Le 23 septembre, le 443e Escadron d’hélicoptères maritimes a ouvert ses hangars aux familles et aux amis à l’occasion de sa journée familiale annuelle, offrant un rare aperçu de la vie de l’Aviation royale du Canada à North Saanich.
En franchissant la porte et en voyant l’hélicoptère CH124A Sea King dont la coque est ornée de la livrée de la Marine, on ne peut s’empêcher de penser aux liens qui unissent le 443e Escadron à la Marine royale du Canada.
Avec les couleurs rouge vif, bleu vif et orange vif qui contrastent avec la carrosserie gris plomb, on sait que l’on a affaire à quelque chose de spécial.
Mais les invités et les membres de leur famille ne pensent qu’aux pales de rotor et à la vue sur le Pacifique depuis les hauteurs, ne serait-ce que pour un instant. Les invités passent le contrôle de sécurité des commissionnaires et se dirigent vers le couloir du hangar 12 où se déroulent les festivités.
Alors que le parcours d’obstacles du château gonflable géant jaune, bleu et rouge attirait l’attention des enfants excités, le Sikorsky CH-148 Cyclone stationné dans le coin sud-est du hangar a capté l’intérêt de tous. Le caporal Thomas Desbiens, technicien en systèmes aéronautiques, et le caporal Harveer Grewal, technicien en systèmes avioniques, ont été chargés d’expliquer le fonctionnement du Cyclone aux familles. Des termes tels que « pings », « ascensions thermiques », « précision » et « configurations tactiques » ont été expliqués à tous ceux qui s’étaient rassemblés pour en savoir plus.
L’aviateur Sam Aryavong, technicien en avionique, est arrivé avec sa famille et, bien qu’il soit nouveau dans l’escadron, il était enthousiaste à l’idée de partager ses nombreuses connaissances sur le CH-148. Il a passé ses mains le long de la coque, a pointé et expliqué à sa famille de nombreuses pièces de la machine complexe. Sans hésitation et avec confiance, il a retiré le couvercle orange vif emblématique qui recouvre la caméra du capteur et a expliqué son rôle dans l’identification des objets dans de nombreuses circonstances, de nuit comme de jour.
Lorsqu’on lui demande ce qu’il fait, Sam répond : « Systèmes avioniques : travailler et réparer les composants électroniques, tels que les radios, les dispositifs de navigation et les lumières ». Il explique qu’il connaît « tout ce qui est relié à un fil » et qu’il a travaillé avec au cours de ses trois années en tant que technicien en avionique. Sam a commencé comme cadet de l’air et lorsqu’on lui demande ce qui l’a amené à s’intéresser à l’armée, il répond sa famille, en particulier son père, qui était sous-marinier.
Alors que les parents continuaient à regarder et à attendre que les enfants se défoulent sur le château gonflable, ils ne pouvaient s’empêcher d’entendre le caporal-chef Malcolm Martin, technicien en systèmes d’armes aériennes, décrire les armes et les outils exposés. Les cibles mobiles extensibles d’entraînement à la lutte anti-sous-marine (EMATT) et le sondeur sous-marin (SUS), qui explose en mer et attend un retour d’information pendant quatre heures, ont été présentés et des explications ont été données sur leur utilisation spécifique par les CH-148 pour la recherche de sous-marins ennemis. Il a parlé des explosifs, rassurant les invités sur le fait qu’ils « ne feront pas boum », tandis que les torpilles vivantes, War Shot, ou torpilles d’entraînement à l’exercice, sont « son pain et son beurre ».
Lorsqu’on lui demande comment il s’est retrouvé au 443e Escadron, le Cplc Martin répond que c’est une affaire de famille. Son père, qui a fait carrière dans les Forces armées canadiennes pendant 43 ans – 7 ans dans la Marine et 36 ans dans la Force aérienne – a partagé le 443e Escadron comme sa toute première affectation. Le Cplc Martin a été affecté en 2018, suivant ses traces. À la fin des années 1980, le 443e Escadron a déménagé de Shearwater, en Nouvelle-Écosse, où son père avait été affecté à l’origine, à North Saanich, en Colombie-Britannique, où il a commencé sa propre carrière militaire et où il sert aujourd’hui.
Alors que le Cplc Duncan Taylor entrait et sortait du hangar 12, chargé de veiller à ce que la Journée de la famille du 443 se déroule sans accroc, les membres de la famille ont eu droit à des promenades dans l’un des deux Sikorsky CH-148 Cyclones en service ce jour-là.
La salle à manger du personnel a été transformée en salle d’attente pour les vols, les membres de l’équipage ont aidé les invités à enfiler leur gilet de flottaison, leurs lunettes et leurs protections auditives, et les invités se sont vus expliquer les choses à faire et à ne pas faire en matière de sécurité. Lorsque l’hélicoptère est arrivé, les membres de l’équipage ont rapidement rassemblé ceux qui devaient prendre l’hélicoptère et les ont escortés comme un essaim d’abeilles sur le tarmac. Ils sont montés à bord de l’hélicoptère et se sont attachés. Une fois tout le monde attaché, l’hélicoptère a roulé, atteint le site de lancement et s’est élevé lentement et progressivement.
En quelques minutes, ils ont atteint une altitude approximative de 500 pieds. Ils ont ensuite pris leur vitesse de croisière, longé la côte pacifique orientale de l’île, longé les montagnes, coupé à l’ouest à travers l’île, viré élégamment autour et vers le nord le long du canal, puis sont progressivement revenus sur leurs pas, descendant, atterrissant et roulant jusqu’au hangar 12.
À la fin de la journée, les familles sont reparties avec une nouvelle compréhension et une nouvelle appréciation de la contribution du 443e Escadron aux Forces armées canadiennes. Avec des sourires et des souvenirs à chérir, la journée de la famille du 443e Escadron a servi de rappel significatif du soutien et de la camaraderie qui alimentent le succès de l’escadron, à la fois sur le terrain, à la maison et dans les airs.
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