
L’histoire de deux familles liées par une épée navale
[caption id="attachment_36457" align="aligncenter" width="597"] Rapport du Victoria Colonist du 17 octobre 1939 indiquant que l'aspirant Peter Piddington est porté disparu. Photo : Paul Seguna[/caption] Capc (ret) Paul Seguna, CD, Musée naval et militaire de la BFC Esquimalt — Cette année, la date de la fête de l'action de grâce a revêtu une importance particulière en reliant l'histoire de deux familles de l'île de Vancouver. Le 14 octobre 1939, un peu plus d'un mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, le cuirassé HMS Royal Oak a soudainement coulé alors qu'il était à l'ancre à Scapa Flow - un mouillage de la flotte britannique situé dans les îles Orcades, au large de la pointe nord de l'Écosse. Le navire a été victime des torpilles tirées par le sous-marin allemand U-47 au petit matin, après avoir pénétré les défenses protégées du mouillage. Le cuirassé a chaviré en quelques minutes et 835 des 1 234 membres de l'équipage ont péri. L'année dernière, l'existence d'objets provenant du naufrage et appartenant à la famille de James Atwood, un officier retraité de l'Armée de l'air royale canadienne vivant à Victoria, a été révélée au cours d'un dîner. Il s'agit d'une épée d'officier de marine, d'un fourreau et d'une ceinture d'épée offerts au grand-père de James au Royaume-Uni après la guerre par un ami plongeur professionnel qui avait récupéré les objets dans le champ d'épaves du navire. James a reçu l'épée et les objets associés de son grand-père dans les années 1980, lors d'un séjour en Angleterre, et les a ramenés au Canada en tant qu'héritage familial. Après avoir fait quelques recherches, James a décidé qu'il fallait s'adresser au Scapa Flow Museum de Lyness, en Écosse. Le musée a par la suite exprimé son intérêt pour les artefacts en tant que partie intégrante de la collection du...