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Opérations & déploiement

Neuf jours à Nanisivik : L’équipe du MDN réactive avec succès une installation arctique isolée

Archana Cini, Journal Lookout Contributions de Scott Kimmett, capitaine/chef mécanicien, capitaine du port de King’s Harbour (KHM) L’équipe du MDN a réactivé l’installation d’avitaillement naval de Nanisivik, au Nunavut, après plusieurs années d’inactivité, au cours de deux missions — neuf jours en juillet et deux semaines en septembre. L’équipe a réussi à déshiverner le site et à consolider 500 000 litres de carburant diesel destinés à être donnés au gouvernement du Nunavut. La mission a été menée à bien malgré des conditions météorologiques extrêmes, l’absence de connectivité et une documentation limitée. lle a permis d’offrir une formation pratique en environnement arctique et de réaliser des économies pour les futures opérations du MDN. - Une petite équipe déterminée du ministère de la Défense nationale (MDN) s’est récemment rendue dans l’un des avant-postes arctiques les plus isolés du Canada afin de réactiver une installation longtemps restée endormie sous la neige. La mission a débuté en juillet, lorsque Scott Kimmett, capitaine de barge de la Direction générale des opérations portuaires et des services d’ s et d’urgence (DGOPSE), s’est joint à ses collègues du MDN de partout au pays à l’installation de ravitaillement en carburant de la Marine à Nanisivik pour une opération de neuf jours, la première du genre. La mission s’est poursuivie à l’automne avec un deuxième voyage de deux semaines dans le Nord à l’installation à la fin de septembre. Leur objectif ? Déhiverner, réactiver et consolider le diesel stocké sur le site, en préparant le carburant récupéré pour qu’il soit donné au gouvernement du Nunavut. Située sur le site d’une ancienne mine de plomb et de zinc, l’installation navale de Nanisivik se trouve à l’extrémité nord de l’île de Baffin, au Nunavut, une région éloignée et stratégiquement importante du Canada. Avant que l’équipe puisse commencer ses opérations, près de...

Le NCSM Corner Brook rentre au port

A/SLt Emily Shea, MARPAC Public Affairs Le NCSM Corner Brook est revenu à Victoria le 5 octobre, après un déploiement de deux mois dans le cadre de l’Opération LATITUDE. Sa mission comprenait des opérations conjointes avec la Marine, la Garde côtière et l’Aviation royale du Canada (ARC). Le Capv Alex Kooiman a souligné le travail d’équipe exceptionnel au sein de la Force des sous-marins du Canada (FORCESOUSCAN). Le sous-marin entre maintenant dans une courte période d’entretien et de modernisation avant de reprendre les opérations d’instruction. - Le 5 octobre, l’équipage du sous-marin canadien NCSM Corner Brook a retrouvé ses proches au terminal Ogden Point à Victoria, après un déploiement réussi de deux mois dans le cadre de l’opération LATITUDE. Ce retour a été marqué par des retrouvailles émouvantes et la fierté d’avoir accompli sa mission. Le matelot de première classe (mat 1) Zachary Davidson a été le premier à débarquer de l’ , où il a eu l’honneur de participer à la tradition du « premier baiser », qu’il a partagé avec sa compagne Lauren Tarr. Ce déploiement était particulièrement important pour le capitaine de corvette (capc) Clark Hubbard, car il s’agissait de son premier en tant que commandant/commandante (Cmdt). « Ce fut une excellente occasion pour moi, car c’était mon premier commandement. Nous avons opéré avec les États-Unis (É.-U.) », a déclaré le capc Hubbard. « Ce fut fantastique de travailler avec eux à ce titre, d’autant plus que j’ai récemment travaillé et navigué avec nos alliés américains, ce qui a été une excellente occasion pour mon développement en tant que sous-marinier. » Tout au long du déploiement, le NCSM Corner Brook a participé à des opérations conjointes avec l’Aviation royale canadienne (ARC), la Marine américaine et la Garde côtière américaine, renforçant ainsi l’engagement du Canada à détecter, dissuader...

Les Rangers canadiens s’entraînent avec la NORFORCE en Australie

Captain Keun Woo Kang officier/officière des affaires publiques du 4CRPG Les Rangers canadiens se sont entraînés avec la NORFORCE lors de l’Exercice SOUTHERN CROSS 2025 en Australie. La formation comprenait des compétences de survie, la sécurité face à la faune, des échanges culturels autochtones et des comparaisons tactiques. L’exercice a approfondi les liens militaires Canada-Australie, avec le prochain échange prévu en 2026, Exercice NORTHERN LIGHTS. - Du 8 au 28 juillet, le 4e Groupe de patrouille des Rangers canadiens (4CRPG) et la Force mobile du NordOuest (NORFORCE) de l’Australie ont mené l’exercice SOUTHERN CROSS 2025 (Ex SC25) en Australie. Cet échange entre petites unités (SUE), qui a débuté en 2011, a lieu deux fois par an, en alternance entre les deux unités alliées. Depuis sa création, cet échange offre aux participants l’occasion d’améliorer leur interopérabilité et leur camaraderie, tout en leur faisant découvrir des traditions et des cultures uniques. Cette année, NORFORCE a accueilli trois membres et 12 Rangers canadiens du 4CRPG. L’exercice a débuté à Darwin, dans le Territoire du Nord, au quartier général de l’escadron NORFORCE à Darwin. Les Rangers canadiens y ont suivi diverses formations afin de se préparer à la nature sauvage australienne et d’acquérir les compétences essentielles aux opérations de NORFORCE. Les Rangers se sont entraînés avec les fusils d’assaut F89 Minimi et HK416 et ont suivi une formation sur la sécurité aquatique comprenant 100 mètres de nage en uniforme, des exercices de flottaison et des exercices de renversement de bateau. Les briefings sur la sécurité dans la nature sauvage ont également porté sur les dangers tels que les crocodiles et les méduses. Le groupe s’est ensuite rendu à Shoal Bay pour suivre une formation à la survie, qui comprenait l’allumage d’un feu par friction, la navigation de nuit à l’aide de la constellation de...

The Ship’s Company of His Majesty’s Canadian Ship (HMCS) Max Bernays celebrate reaching the highest northern point of any Royal Canadian Navy (RCN) ship on Aug 29, 2025. Photo: Sailor 1st Class Jordan Schilstra, Canadian Armed Forces

Le NCSM Max Bernays repousse les limites nordiques de la MRC

Mat1 Maxime Vandal On Aug 29, HMCS Max Bernays reached 81°12′ N in the Arctic, the farthest north ever sailed by a Royal Canadian Navy vessel.  The crew overcame extreme Arctic challenges, from drifting sea ice to system strain, relying on every department to succeed.  This record strengthens Canada’s Arctic presence, expands naval operational confidence, and supports continental defence priorities.  - On Aug 29, His Majesty’s Canadian Ship (HMCS) Max Bernays set a new Royal Canadian Navy (RCN) record when the vessel and its crew reached 81°12.044’ N, 155°38.512’ W – farther north than any RCN ship in history. Currently participating in Operation (Op) LATITUDE in the Western Arctic and its approaches, Max Bernays departed Esquimalt Harbour on Aug 13 for a multi-operational deployment. The vessel is set to return home on Dec 19, following later participation in both Op HORIZON in the Indo-Pacific region and NEON in support of United Nations sanctions enforcement. For over a decade, HMCS Shawinigan held the record for sailing to the highest northern point with its Aug 14, 2014 touch at 80°28’ N. While other vessels have since operated in the Arctic, none have surpassed that mark — until now. Reaching 81°12.044’ N required every department pulling in the same direction. As such, bridge teams and lookouts had to adjust to the midnight sun and the visual illusions caused by drifting sea ice. Engineers also worked non-stop to prevent water and heating systems from cracking under the pressure of Arctic conditions, while the deck department kept upper deck equipment prepared for any rescue mission and minding lines that stiffened within minutes. Specialists analyzed imagery and weather, while an embarked Ice Service Specialist from Environment Canada advised on ice composition and movement. The crew encountered and overcame challenges that only revealed themselves at the furthest...

Commémoration à Victoria, honneur à Halifax : la MRC accepte le NCSM Robert Hampton Gray

Archana Cini, Journal Lookout Contributions de Gerald Pash et de la Naval Association of Canada, section de l’île de Vancouver Le NCSM Robert Hampton Gray est le sixième et dernier navire de patrouille extracôtier et arctique de la classe Harry DeWolf. Il porte le nom du lieutenant Robert Hampton Gray, dernier Canadien à avoir reçu la Croix de Victoria.  Des cérémonies simultanées ont eu lieu à Halifax, Victoria et au Japon, le 9 août.  La mise en service officielle aura lieu en 2026 à la BFC Esquimalt, lorsque le navire rejoindra la flotte du Pacifique.  - Le 21 août, la Marine royale canadienne (MRC) a officiellement accepté le navire de Sa Majesté (NCSM) Robert Hampton Gray. Ce navire est le sixième et dernier d’une nouvelle flotte de patrouilleurs arctiques et hauturiers (PAH) de classe Harry DeWolf. Construit dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, le Robert Hampton Gray protégera les eaux canadiennes, renforcera la souveraineté dans l’Arctique et sera déployé à l’étranger. Il convient de noter que l’AOPV est capable de naviguer dans une glace de première année d’une épaisseur de 120 centimètres, ce qui permet à la MRC d’accéder sans escorte à des zones de l’Arctique auparavant inaccessibles. Cependant, l’acceptation du Robert Hampton Gray a une importance qui va bien au-delà de l’acier et de la cérémonie : son nom est un hommage au lieutenant Robert Hampton Gray, le dernier Canadien à avoir reçu la Croix de Victoria. Le 9 août 1945, le Lt Gray est monté dans le cockpit de son chasseur Corsair depuis le porte-avions His Majesty’s Ship Formidable, pour mener une attaque contre des navires japonais dans la baie d’Onagawa. Bien qu’il ait volé directement dans un feu antiaérien concentré et qu’il ait été touché, il a poursuivi son attaque en larguant une...

Le programme RAVEN revient à la BFC Esquimalt

Archana Cini Journal Lookout Le Programme Raven est revenu à la BFC Esquimalt cet été, combinant les enseignements culturels autochtones avec la formation militaire de base (BMQ) axée sur la Marine.  Les moments forts comprenaient un parcours de confiance au Camp Albert Head, une journée de tir en direct à Nanaimo et une cérémonie de remise de diplômes officielle à la MCSM Venture.  Au-delà des compétences, Raven a donné un sens durable, offrant aux participants un enrichissement culturel et aux diplômés des perspectives potentielles de carrière au sein des FAC.  - Le programme Raven est l’un des cinq programmes estivaux destinés aux Autochtones proposés chaque année par les Forces armées canadiennes (FAC). Cours de qualification militaire de base (BMQ) estival de six semaines conçu spécialement pour les participants autochtones de tout le Canada, Raven allie les enseignements culturels autochtones à une formation militaire axée sur la marine. L’édition 2025 du programme estival autochtone Raven comprenait un parcours de confiance. Organisé au Camp Albert Head, à la base des Forces canadiennes (BFC) Esquimalt, le 31 juillet, ce parcours en plein air a mis les participants au défi de franchir des murs, de traverser des ponts de corde, d’escalader des filets et bien plus encore. Il convient de noter que Raven n’est pas un programme destiné aux jeunes, mais qu’il est ouvert aux Autochtones de tous âges pouvant s’engager dans les FAC (16-57 ans). Cette année, les participants au programme Raven ont pu découvrir et se familiariser avec les valeurs et les enseignements traditionnels autochtones, acquérir des compétences en matière de défense pendant le cours BMQ et passer une journée à bord d’un navire de la Marine royale canadienne (MRC) afin d’approfondir leurs connaissances militaires et de découvrir la vie en mer. Les étudiants ont également appris à manier les armes, à...

L’exercice Goldrush 2025 renforce les compétences et les partenariats dans le nord-ouest du Pacifique

A/SLt Kim Wachockier  MARPAC Relations publiques Trois navires de classe Orca (Cougar 61, Raven 56, Grizzly 60) ont participé à l’Exercice Goldrush 2025. L’entraînement comprenait des exercices de remorquage, la navigation dans des détroits à fort courant, des exercices de recherche et sauvetage, et plus encore. Parmi les moments mémorables : la rencontre avec une baleine à bosse, des partenariats avec la Garde côtière américaine et des escales à Ketchikan et Glacier Bay. - Trois navires de classe Orca de la Marine royale canadienne (MRC) (Cougar 61, Raven 56 et Grizzly 60) ont récemment passé plusieurs semaines à participer à l’exercice Goldrush 2025 (EXGR2025), un exercice d’entraînement côtier mené dans les eaux pittoresques et difficiles de la Colombie-Britannique et de l’Alaska. L’exercice a réuni des officiers subalternes, des marins, des réservistes de la Marine, des étudiants du Collège militaire royal (CMR) et des participants au Programme d’expérience navale pour une expérience dynamique et pratique. Travaillant efficacement ensemble, les participants à l’EXGR2025 ont navigué dans des chenaux étroits, effectué des manœuvres complexes sur le pont et perfectionné leurs compétences maritimes réelles afin d’améliorer leur capacité opérationnelle. En plus d’offrir aux participants la possibilité de s’exercer au remorquage, à la navigation dans des passages étroits soumis aux marées, à la recherche et au sauvetage d’une personne tombée à l’eau, l’exercice Goldrush 2025 a également contribué à la nouvelle qualification professionnelle des officiers de guerre navale (NWOPQ). Ainsi, les officiers de quart juniors peuvent enregistrer jusqu’à 150 heures sur les 600 heures requises pour obtenir la qualification, en plus de l’expérience pratique acquise dans des voies navigables difficiles. EXGR2025 a été un voyage riche en rencontres mémorables. À Ketchikan, en Alaska, les équipages ont été accueillis par la Garde côtière américaine, qui les a invités à se joindre à tous les membres de...

Les réservistes navals s’attaquent aux eaux de la côte ouest dans le cadre d’un entraînement OGN

Archana Cini Journal Lookout Les marins de la Réserve navale ont complété une phase d’entraînement exigeante de deux semaines pour officiers de guerre navale dans le golfe et les îles San Juan, naviguant dans des chenaux étroits et des eaux complexes.  La phase maritime de cette année a été entièrement assurée par des réservistes, offrant des occasions de développement du leadership et d’entraînement pratique à la navigation.  - Des voies navigables stratégiquement complexes, des chenaux étroits et des zones à forte circulation rendent la navigation difficile et constituent des conditions d'entraînement importantes pour les membres de la Réserve navale canadienne (NAVRES). En juillet, le golfe et les îles San Juan ont servi de salle de classe aux marins de la NAVRES qui ont perfectionné leurs compétences pendant la phase en mer de l'Instruction de base au pilotage des officiers de guerre navale (OGN). Offert par la Marine royale canadienne (MRC), ce cours expose les étudiants à des défis de pilotage exigeants. Il combine l'enseignement théorique et la formation pratique afin de préparer les étudiants aux réalités des opérations navales en mer. Le Capitaine de corvette (Capc) Evan Park, officier responsable, a été inspiré par l’enthousiasme et le dévouement de l’équipage au travail d’équipe. « Tous les élèves marins ont démontré un réel désir d’apprendre, de contribuer et de grandir ensemble en tant qu’équipage au cours de la phase en mer de deux semaines, a-t-il déclaré. J’ai été vraiment impressionné. » Le Maître de 2e classe (m 2) Benjamin Lenner partageait le sentiment du Capc Park. « Avoir l'occasion de diriger, de soutenir et de former de jeunes leaders a été un privilège. Les étudiants et le personnel de soutien ont travaillé ensemble pour garantir un excellent environnement de formation. Nous en gardons d'excellents souvenirs et nous nous sommes fait de...

Chief Petty Officer Second Class (CPO2) Patricia Inglis in a submarine.

Démystifier le service sous la mer avec la première femme timonier de la FSC

Archana Cini journal Lookout Le service sous les vagues est tout sauf tranquille. Pour la première maître de 2e classe (PM2) Patricia Inglis, soutenir les interventions d'urgence, maintenir le moral dans un environnement confiné, servir de centre de communication, faire respecter la discipline, participer aux briefings et gérer les tâches administratives ne sont que quelques-unes des tâches qui font que le déploiement d'un sous-marin est un travail trépidant. La PM2 Inglis est actuellement affectée au NCSM Windsor en tant que première femme capitaine de la Force des sous-marins canadiens (FSC). Le capitaine est particulièrement important à bord des sous-marins, où la communication avec le monde extérieur s'estompe sous l'eau, l'espace se réduit et les tensions sont vives. Bien que sa nomination en tant que première femme capitaine d'un sous-marin revête une importance historique, la PM2 Inglis reste concentrée sur les responsabilités de son poste. « Je suis extrêmement fière d'être la première femme à occuper ce poste au sein de la communauté sous-marine canadienne, et j'espère sincèrement honorer cet héritage », a-t-elle déclaré. « Mais surtout, j'espère que cela renforcera l'idée que le leadership au sein de la FSC repose sur de réelles compétences et sur la capacité à établir des liens avec les membres d'équipage, quelle que soit leur origine. » Pour le PM2 Inglis, de telles étapes importantes encouragent également le développement à long terme en démontrant comment la diversité des perspectives et des approches améliore l'efficacité de l'équipe. Ce qui surprend le plus les gens dans la vie d'un sous-marinier, c'est l'absence d'accès à Internet sous la surface. « Alors que les personnes servant à bord des navires ont généralement accès aux réseaux internes et à Internet, l'expérience à bord d'un sous-marin est très différente », explique le PM2 Inglis. « Nous n'avons aucun accès jusqu'à notre...

Capitaine Willis Ripley

EXERCICE ROGUISH BUOY 2025

Jazmin Holdway avec la contribution d'Andrea Modesto Journal Lookout Des plongeurs canadiens et lettons sautent du CH-148 Cyclone dans le cadre d'un exercice de parachutage à haut risque Des spécialistes canadiens de la plongée du génie de combat (plongeurs de combat) de Gagetown, Valcartier, Petawawa et Edmonton ont uni leurs forces à celles de plongeurs d'inspection portuaire de trois divisions de la Réserve navale et de plongeurs lettons pour s'entraîner dans le cadre de l'édition de cette année de l'exercice Roguish Buoy, le seul exercice collectif de plongée de l'Armée canadienne qui s'est déroulé cette année entre le 20 janvier et le 15 février à la BFC Albert Head à Metchosin, en Colombie-Britannique. Le hélocastage est une technique d'insertion utilisée lorsque l'accès à la terre ferme n'est pas facilement possible et qui consiste à envoyer des plongeurs depuis un hélicoptère dans l'eau pour mener des opérations telles que la recherche de zone et le franchissement d'obstacles, selon le caporal-chef (Cplc) Mark Suffoletta, membre du 2e Régiment du génie de combat basé à Petawawa, en Ontario, qui a participé à l'exercice. Il a expliqué à quel point cette opportunité d'entraînement est cruciale pour les plongeurs de combat, car elle les prépare à des scénarios réels dans lesquels la mobilité des forces amies est en jeu. « Ce que j'aime dire, c'est que nous sommes des ingénieurs de combat sous l'eau, donc nous faisons tout ce que font les ingénieurs de combat, mais sous la surface », a-t-il déclaré. « Quand on parle de franchissement d'obstacles, il s'agit de dégager les débris et tout ce qui peut empêcher nos forces d'entrer. » Le capitaine Willis Ripley, directeur de l'exercice Roguish Buoy 2025, a souligné l'importance de l'entraînement dans des environnements aussi dynamiques. « Le hélocastage n'est qu'un outil parmi d'autres », a-t-il...

Une brèche glorieuse : le PODEX 25 navigue vers le succès

Toutes les photos :  Les navires de l'Unité de formation des patrouilleurs effectuant une navigation en formation des 8 navires d'entraînement lors d'un exercice dans le détroit de Juan De Fuca au large de l'île de Vancouver, le 29 janvier. Photo : Marin de première classe Brendan McLoughlin, services d'imagerie des FMAR(P). Ens 2 Simon Gonsalves, Affaires publiques FMAR(P)  —  Pour la première fois dans la Marine royale canadienne (MRC), les huit navires-écoles de la classe Orca ont navigué ensemble avec succès. Le matin du 29 janvier, les huit navires ont embarqué ensemble à partir du Z-Jetty de la BFC Esquimalt pour traverser le port en formation. Planifié et exécuté sous le nom d'exercice de déploiement photographique d'Orca (PODEX) 2025, il s'agit d'un moment unique dans l'histoire récente de la MRC. Exploités par l'unité de formation des patrouilleurs (PCTU), ces navires, souvent appelés simplement Orcas, sont conçus comme un tremplin vers des navires de guerre plus grands et plus complexes. Capables de fonctionner efficacement avec un équipage réduit, ces navires spécialisés offrent une formation pratique en mer inestimable aux marins de la MRC, qui disposent d'un large éventail d'expériences et d'expertises. À tout moment, il est courant qu'un ou plusieurs Orcas soient indisponibles pour cause de maintenance et de réparations programmées. Cependant, une opportunité rare s'est présentée à la PCTU - pour une période relativement courte, tous les Orcas étaient programmés pour être prêts et disponibles pour naviguer. Les responsables de l'unité ont décidé de profiter pleinement de cette ouverture unique, en planifiant et en exécutant dans les moindres détails le tout premier PODEX.  Interrogé sur cette occasion unique de mettre en valeur son unité, le Capitaine de corvette Eric Lashinski, commandant/commandant de la PCTU, a déclaré : "Il n'a jamais été possible d'avoir tous les navires disponibles en même...

Franchir les frontières en mer

Le NCSM Ottawa participe actuellement à l'exercice multinational La Perouse 25, centré sur un groupe aéronaval français. L'exercice implique neuf nations partenaires et se déroule sur les côtes et dans les détroits entre l'océan Indien et l'océan Pacifique : Malacca, Sunda et Lombok. Au cours de l'exercice, les officiers/commandants des différents navires ont eu l'occasion de se rencontrer en personne à bord du porte-avions français Charles De Gaulle, tandis que les marins français ont visité la Marine royale canadienne et en ont appris davantage sur elle. Photos :  Matelot de 3e classe Jacob Saunders  

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